"Être en fourche"
La particularité du système pédagogique belge est que les enseignants sont parfois en heure de "fourche".
En Belgique, beaucoup de cours sont dispensés par d’autres enseignants de l’école ou par des intervenants extérieurs : le cours d’EPS (« de gymnastique » pour les Belges), ou de psychomotricité (en maternelle), le cours d’éducation morale et philosophique ou d’éducation religieuse (au choix des parents d’élèves), les cours obligatoires de néerlandais, certaines animations de sciences ou d’arts plastiques...
Être en fourche signifie que lorque les élèves sont en cours de gymnastique, de morale ou de religion, les enseignants ont du temps libre qu'ils peuvent consacrer soit à préparer les cours, soit à corriger les copies, discuter avec des enseignants, etc. ou même faire tout autre chose hors de l'école.
De ce fait, il arrive parfois que les enseignants ne commencent leur journée qu'à partir de 9h30 ou la finissent à 13h30.
La « polyvalence » du professeur des écoles français étonne beaucoup les enseignants belges ; selon eux, ils « ne se verraient pas donner des cours d’EPS ; chacun sa place » et de toute façon, ils ne sont pas « formés pour cela ».
Mais selon nous, la polyvalence française reste une richesse puisque cela institue un autre rapport avec les élèves mais si je trouve le rapport professeur-élève belge plus chaleureux qu’en France…