- En Belgique, nous retrouvons une organisation en cycle avec cependant quelques différences par rapport au système éducatif français :
Le préscolaire (ou maternelle) accueille des enfants de 2 ans et demi à 5 ans, il est partagé en 4 niveaux : accueil, première, deuxième et troisième maternelle.
Le primaire, l’équivalent de l’élémentaire en France, accueille des enfants de 6 à 12 ans, partagés en six niveaux, classes de 1ère à 6ème. Ici, nous avons une classe d’âge en plus par rapport à la France puisque la 6e primaire belge correspond à la 6e de notre collège.
Le secondaire est organisé sur six années, de 12 à 18 ans, il n’est accessible qu’aux élèves possédant le CEB (Certificat d’Etude de Base) passé en fin de sixième primaire.
- Pour chaque année, les élèves ont un carnet d’évaluation, rempli régulièrement tout au long de l’année par l’enseignant. Il contient les évaluations de comportement (dont une partie auto-évaluation de l’élève) et les évaluations des compétences, dont le bilan déterminera ou non le passage dans la classe supérieure. Ils ne peuvent être maintenus qu’une seule fois dans le cycle.
- En communauté française, l’enseignement se répartit en trois réseaux :
* L’enseignement de la communauté française, organisé et financé par la communauté.
* L’enseignement officiel subventionné (communal et provincial) avec des cours de religion (protestantisme ; catholicisme ; islamique) ou des cours de morale : les parents doivent choisir et si possible, ne pas changer chaque année.
* L'enseignement libre subventionné confessionnel (privé, à grande majorité catholique) ou non confessionnel (écoles Freinet ; Decroly) avec une plus grande intervention des parents, surtout au niveau financier.
- Il n’y a pas de carte scolaire, les parents choisissent librement l’école dans laquelle ils veulent placer leurs enfants.